dimanche 31 janvier 2010

la barhaouette

La barhaouette est une invention assez ancienne du Burkistan Oriental puisque d'après les notes de J. B. Roumegieras, on a des représentations remontant aux années 1000. L'ancêtre de la barhaouette est le palanquin avec ses porteurs à l'avant et à l'arrière. La palanquin était très répandu dans tout le burkistan. Il était ordinairement utilisé au tranport de riches seigneurs ou bourgeois et plus rarement de marchandises pour lesquelles on utilisait des ânes et après le règne du roi Kha VI, les zébrânes (voir article zébrâne).



La légende raconte qu'un riche bourgeois traversait en palanquin le défilé de Patangh, dans le nord du Burkistan, lorsque les porteurs de derrière furent attaqués par un chnion qui est une sorte de lion des montagnes très féroce vivant sur les pentes abruptes des montagnes. Le chnion a la particularité d'avoir les pattes de droites plus courtes que celles de gauche (à l'instar de notre dahut périgourdin) et qu'il ne peut vivre ainsi que sur un seul versant, nommé Gghros chnion. Les Burkistanais ont donc l'habitude de voyager sur le versant opposé, l'EMhin 'ion, d'où ils peuvent observer sans danger ces carnassiers terribles. Le palanquin de notre bourgeois decendait le défilé du mauvais côté, on ne sait pas pourquoi, d'où l'attaque.

Le chnion a dévoré les deux porteurs arrière, ceux de devant se sont mis à galoper en tirant le palanquin dont les bras arrières trainaient au sol. Le chnion ne les poursuivait pas, tout à son repas mais la terreur était telle qu'ils n'avaient même pas pensé à lacher le palanquin. Ils couraient aussi vite qu'ils le pouvaient, lorsqu'au détour du chemin, ils butèrent sur un tronc d'arbre. Ils se relevèrent et tirèrent le palanquin par dessus l'obstacle. A ce moment-là, le tronc a basculé et a commencer à rouler. Pour ne pas être écrasés, les deux porteurs ont repris les bras du palanquin et se sont remis à avancer.
Finalement, le tronc roulant, les hommes tirant, le véhicule a fini par sortir du défilé. Une fois dans la plaine, ils se sont arrêtés pour souffler et le bourgeois, assez secoué par la descente est descendu. Il a observé longuement le tronc d'abre coincé sous le palanquin. Puis il a envoyé un de ses hommes chercher un forgeron et un charpentier au village le plus proche. La légende raconte qu'ils sont restés plus d'un mois sur place mais que lorqsu'ils sont repartis, les artisans avaient fabriqué une sorte de grosse roue dans la masse du tronc d'arbre, rue qu'ils avaient réussi à fixer aux bras arrières du palanquin.

Par la suite, on perfectionna la roue et la barhaouette devint le véhicule le plus répandu du Burkistan, à la fois pour les voyageurs et pour les marchandises.

M.T.

lundi 18 janvier 2010

Le palais royal du Burkistan Oriental

Il n'y a pas que des documents dans la malle dont j'ai la charge, il y a aussi quelques objets. En particulier, un tableau sculpté en bois représentant le palais royal du Burkistan Oriental à Burkisul, la capitale.

Je ne sais pas s'il est toujours dans cet état.


dimanche 17 janvier 2010

Le drigpol

Le drigpol est un principe philosophique de base de la pensée burkistanaise. ON peut essayer de cerner le concept de la façon suivante:
  • si ta vie est normale, reste serein et modeste, voire effacé;
  • par contre s'il se passe quelque chose qui sort de l'ordinaire, double cet événement, rends-le deux fois plus grand, plus important.

On peut par exemple remarquer lors des enterrements, des comportements assez particuliers. Les pleureuses, que l'on trouve au Burkistan, ne se contentent pas comme dans d'autres pays, de pleurer: elles hurlent littéralement tout en déchirant complètement leurs vêtements qu'elles brûlent aussitôt avant de se jeter dans la rivière la plus proche quand elle ne se jettent pas sur les parents du mort pour les lacérer de leurs ongles.

A l'opposé, les mariages sont célébrés avec grand faste et les époux échangent leur consentement deux fois. Il y a deux jours de noces avec deux repas et non un, deux bals et deux nuits de noces. On signale parfois quelques interprétations  sans doute abusives du drigpol: certaines femmes épousent un deuxième homme le deuxième jour, profitant du fait que le premier est encore sous l'emprise de l'alcool et des libéralités.... Certains prétendent qu'elles font cela à la suite d'une déception lors de la première nuit de noces.

Côté sport, le zebrapolo, qui est une sorte de polo se jouant à dos de zébrânes. Chaque équipe compte au départ 4 joueurs, mais à chaque but marqué ou encaissé, le nombre de joueurs peut être doublé. Faites le calcul de ce qui peut se passer au bout d'une demi-heure de jeu... On raconte l'histoire de ce match qui commença normalement et qui finit par opposer l'équivalent de deux armées entières... et qui provoqua un début de conflit. Heureusement, le roi de l'époque eut la sage idée de faire siffler la fin du match, mais le repas fut pantagruélique.

Le drigpol est représenté par les couleurs sur le drapeau burkistanais

Le drapeau du Burkistan Oriental




A tout seigneur, tout honneur: le zébrâne figure en bonne place sur le drapeau.

Rappelons que le zébrâne est l'animal-symbôle du Burkistan-Oriental depuis le Moyen-Age.
VOIR ARTICLE
Les quatre bandes représentent les quatre villes principales du pays:
  • la capitale Burkisul
  • la ville des artistes Frrtt
  • la ville en deux Agz
  • la ville Uhlala

Les couleurs rappellent les rayures du zébrânes et également le principe philosophique de base du Burkistan, le drigpol.

 

Le zébrane

Le zébrane est l'animal mythique du Burkistan Oriental. Il semblerait que le zébrane soit apparut vers 1220. Jusque là, les Burkistanais ne connaissaient que l'âne qu'ils utilisaient pour toutes sortes de travaux, comme c'est le cas dans beaucoup de pays. Mais, lors du règne de Kha VI, un incident se produisit dans les marais du Blough.

Le roi Kha VI était parti seul à cheval. A un moment, celui-ci a eu peur, sans doute d'un serpent, et a pris le galop, droit sur les marais. Il s'est embourbé sans que le roi ne puisse agir. Le cheval a été rapidement aspiré par le marais et le roi s'est retrouvé en mauvaise posture. Un animal étrange, mi-zèbre mi-âne, est alors apparu et s'est arrêté face au roi qui a eu la bonne idée d'agiter une carotte qu'il avait dans la poche, devant le nez de l'animal. Ce dernier a tendu son cou vers le légume. Le roi a alors saisi sa crinière de l'animal qui n'a pas bronché. Finalement, il a extirpé de son piège mortel Kha qui lui a laissé la carotte bien volontiers. Le roi est rentré à son campement dans la plaine de Gmour, sur le dos de ce qu'il avait baptisé un "zébrâne". Khâ VI promulga alors un édit royal stipulant que le zébrâne serait l'emblème du royaume et qu'il était interdit de les chasser ou de les maltraiter. (
Cela explique sans doute pourquoi le Burkistan Oriental est le pays où l'on trouve le plus de zébrâne de nos jours. NDR)

On pense que le zébrâne serait arrivé accidentellement au Burkistan, à la suite d'un naufrage près de l'île de Ghulbur (Sud-Est) car l'accès au Burkistan paraît trop difficile par voie terrestre. Toutefois, des fouilles sont entreprises depuis plusieurs années vers le défilé de patangh.

(A donkey / zebra hybrid (called a "Zeedonk" by Colchester Zoo). Photo by sannse, Colchester Zoo, 2 June 2004. Copied from english Wiki {{GFDL}} )

plus d'informations sur le zébrâne:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zébrâne
http://www.manimalworld.net/pages/hybrides/zebrane.html

L
e zébrâne figure également sur le drapeau du Burkistan Oriental. --> DRAPEAU