La barhaouette est une invention assez ancienne du Burkistan Oriental puisque d'après les notes de J. B. Roumegieras, on a des représentations remontant aux années 1000. L'ancêtre de la barhaouette est le palanquin avec ses porteurs à l'avant et à l'arrière. La palanquin était très répandu dans tout le burkistan. Il était ordinairement utilisé au tranport de riches seigneurs ou bourgeois et plus rarement de marchandises pour lesquelles on utilisait des ânes et après le règne du roi Kha VI, les zébrânes (voir article zébrâne).
La légende raconte qu'un riche bourgeois traversait en palanquin le défilé de Patangh, dans le nord du Burkistan, lorsque les porteurs de derrière furent attaqués par un chnion qui est une sorte de lion des montagnes très féroce vivant sur les pentes abruptes des montagnes. Le chnion a la particularité d'avoir les pattes de droites plus courtes que celles de gauche (à l'instar de notre dahut périgourdin) et qu'il ne peut vivre ainsi que sur un seul versant, nommé Gghros chnion. Les Burkistanais ont donc l'habitude de voyager sur le versant opposé, l'EMhin 'ion, d'où ils peuvent observer sans danger ces carnassiers terribles. Le palanquin de notre bourgeois decendait le défilé du mauvais côté, on ne sait pas pourquoi, d'où l'attaque.
Le chnion a dévoré les deux porteurs arrière, ceux de devant se sont mis à galoper en tirant le palanquin dont les bras arrières trainaient au sol. Le chnion ne les poursuivait pas, tout à son repas mais la terreur était telle qu'ils n'avaient même pas pensé à lacher le palanquin. Ils couraient aussi vite qu'ils le pouvaient, lorsqu'au détour du chemin, ils butèrent sur un tronc d'arbre. Ils se relevèrent et tirèrent le palanquin par dessus l'obstacle. A ce moment-là, le tronc a basculé et a commencer à rouler. Pour ne pas être écrasés, les deux porteurs ont repris les bras du palanquin et se sont remis à avancer.
Finalement, le tronc roulant, les hommes tirant, le véhicule a fini par sortir du défilé. Une fois dans la plaine, ils se sont arrêtés pour souffler et le bourgeois, assez secoué par la descente est descendu. Il a observé longuement le tronc d'abre coincé sous le palanquin. Puis il a envoyé un de ses hommes chercher un forgeron et un charpentier au village le plus proche. La légende raconte qu'ils sont restés plus d'un mois sur place mais que lorqsu'ils sont repartis, les artisans avaient fabriqué une sorte de grosse roue dans la masse du tronc d'arbre, rue qu'ils avaient réussi à fixer aux bras arrières du palanquin.
Par la suite, on perfectionna la roue et la barhaouette devint le véhicule le plus répandu du Burkistan, à la fois pour les voyageurs et pour les marchandises.
M.T.
La légende raconte qu'un riche bourgeois traversait en palanquin le défilé de Patangh, dans le nord du Burkistan, lorsque les porteurs de derrière furent attaqués par un chnion qui est une sorte de lion des montagnes très féroce vivant sur les pentes abruptes des montagnes. Le chnion a la particularité d'avoir les pattes de droites plus courtes que celles de gauche (à l'instar de notre dahut périgourdin) et qu'il ne peut vivre ainsi que sur un seul versant, nommé Gghros chnion. Les Burkistanais ont donc l'habitude de voyager sur le versant opposé, l'EMhin 'ion, d'où ils peuvent observer sans danger ces carnassiers terribles. Le palanquin de notre bourgeois decendait le défilé du mauvais côté, on ne sait pas pourquoi, d'où l'attaque.
Le chnion a dévoré les deux porteurs arrière, ceux de devant se sont mis à galoper en tirant le palanquin dont les bras arrières trainaient au sol. Le chnion ne les poursuivait pas, tout à son repas mais la terreur était telle qu'ils n'avaient même pas pensé à lacher le palanquin. Ils couraient aussi vite qu'ils le pouvaient, lorsqu'au détour du chemin, ils butèrent sur un tronc d'arbre. Ils se relevèrent et tirèrent le palanquin par dessus l'obstacle. A ce moment-là, le tronc a basculé et a commencer à rouler. Pour ne pas être écrasés, les deux porteurs ont repris les bras du palanquin et se sont remis à avancer.
Finalement, le tronc roulant, les hommes tirant, le véhicule a fini par sortir du défilé. Une fois dans la plaine, ils se sont arrêtés pour souffler et le bourgeois, assez secoué par la descente est descendu. Il a observé longuement le tronc d'abre coincé sous le palanquin. Puis il a envoyé un de ses hommes chercher un forgeron et un charpentier au village le plus proche. La légende raconte qu'ils sont restés plus d'un mois sur place mais que lorqsu'ils sont repartis, les artisans avaient fabriqué une sorte de grosse roue dans la masse du tronc d'arbre, rue qu'ils avaient réussi à fixer aux bras arrières du palanquin.
Par la suite, on perfectionna la roue et la barhaouette devint le véhicule le plus répandu du Burkistan, à la fois pour les voyageurs et pour les marchandises.
M.T.



